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30 janvier 2008 3 30 /01 /janvier /2008 23:54

 

Population : 50% de non-morts, 25% d'esclaves, 20% hommes libres, 4,5% de membres du clergé, 0,5% de nobles.
Exportation : bois, bétail, métaux précieux.
Importation : esclaves, céréales, café.
Personnalités notoires : Le Pontifex, le Hiérophante.
Géographie : plaines, marais mortuaires, falaises rocheuses, montagnes escarpées, vastes étendues de terres stériles.
Habillement : simple et dépouillé, de couleurs ternes ; plus la couleur est sombre plus le rang est élevé. Chez les nobles, le vêtement est recherché, complexe et plein d'entrelacs étranges. Capes, robes de moine.
Artisanat et art : musique, poésie, torture.
 
Architecture : gothique, dérangeante, angles impossibles.
Armes de prédilection : fouet, knout, épée d'os.
Type de gouvernement : théocratie.
Traits physiques des Natifs : chez les nobles : peau très pale, couleur des yeux parfois étrange - beaucoup d'albinos. Sinon, physique très variable : peau noire ou blanche. Individus de petite taille.
Nom propre : Arthrarth, Metilev, Jashran, Ithria, Kranian, Miathara.
Particularité : le territoire ashragor est interdit aux étrangers. Les Ashragors pratiquent la nécromancie de manière intensive et les non-morts sont totalement intégrés à la société.
Art Étrange : Art Démonique (démonologie, nécromancie).
 
 Imaginez des landes battues par la pluie, des marais à perte de vue où les arbres rabougris, les joncs géants et les vases pestilentielles parodient l’idée même de la forêt. Cauchemardez des montagnes aux éboulis permanents, des gouffres et des failles gigantesques, des volcans actifs, une côte dentelée, hérissée de récifs mortels. Vous pouvez alors vous faire une bonne idée des terres particulièrement inhospitalières de la Maison Ashragor. Peuple altier, les Ashragors présentent des caractères physiques très différents en fonction de leur proximité avec le démon qui les gouverne. Les plus proches comme les membres du clergé et de la noblesse sont souvent pâles, grands, minces, les cheveux blancs, les yeux noirs ou rouges. Leurs visages sont très fins comme leurs doigts. Les petites gens sont corpulents, plus petits, leur peaux tirent vers le brun et le noir. Ils ont les cheveux foncés, les yeux noirs ou bien bruns. 

 Toute leur société est organisée autour de l’adoration et la vénération de la puissance mystérieuse et démoniaque appelée Ashragor. Les hommes et les femmes sont sous la coupe des membres d’un clergé très hiérarchisé, conduit par un Pontifex qui reçoit ses ordres directement d’Ashragor lui-même. A la fois religieux et militaire, leur État impose à tout le monde un règlement de fer (il est difficile de parler de lois en ce pays). La hiérarchie religieuse et militaire est souvent dans les mains d’une noblesse civilisée et cultivée pratiquant fort habilement les Arts Étranges de la nécromancie et de la démonologie. Ils sont d’une manière générale fascinés par les Arts Étranges des autres Maisons. Les autres membres de cette Maison sont à la fois résignés devant cette situation et profiteurs. Les basses classes aspirent à rentrer par n’importe quels moyens (et ils sont tous bons) dans les conciles et les classes religieuses où des concours déterminent les emplois futurs. On peut noter que les Ashragors sont les seuls à encore exiger un sauf-conduit pour voyager au travers de leurs terres. Les Ashragors sont réputés être d’excellents magiciens, stratèges, militaires de tout ordre et bon meneurs d’hommes. Ils s’occupent aussi bien des morts. 

 Leurs villes diffèrent en tout avec les autres architectures des Rivages. D’inspiration démoniaque, leur architecture mélange allégrement les angles impossibles, les salles refermées sur elles-mêmes, les murs concaves ou convexes. D’un point de vue vestimentaire, les Ashragors aiment les grandes capes sombres, les capuches, les vêtements amples opposant souvent deux couleurs. Ils arborent souvent des perruques et du maquillage ainsi q des bijoux frappés des noirs symboles de leurs démons. L'Art Étrange ashragor, appelé l'Art Démonique, est entièrement lié aux pratiques démoniaques. Les Ashragors ont pouvoir sur les morts-vivants et savent évoquer des créatures venues des enfers. Cela se révèle terrifiant et efficace. 

 Les autres Maisons des Rivages voient souvent les Ashragors comme un peuple mauvais, sale, décadent et perverti. Ils sont monstrueux, n’hésitent pas à employer la torture et le chantage. Ils sont considérés comme fanatiques. Il est vraisemblable que seule leur puissance magique a su éviter jusqu’ici une coalition contre eux. Le Continent est quelque chose de très important pour les Ashragors. En effet, le Pontifex cherche depuis maintenant 200 ans activement une nouvelle «porte démonique» pour leur seigneur et maître. Est-ce pour quitter les Rivages ou au contraire pour évoquer de nouvelles créatures terrifiantes Seul l’avenir, ou l’Astramance, pourra le dire.

Une personnalité évocatrice
: Trychyarva Melinoth : Juge des Destins Lointains

 L'Ordre des Destins Lointains est la partie du clergé qui s'occupe des relations avec les guildes. Les moines de cet ordre écument le territoire ashragor à la recherche de prétendants pour les Académies. Avec une poignée d'autres Juges, Trychyarva choisit, parmi les dossiers qui lui sont transférés, les candidatures qui lui semblent intéressantes. Ancien guildien, il hésite entre les devoirs qu'il a envers les guildes et ceux qu'il doit à Ashragor. Pour concilier les deux, sa stratégie est simple : il ne sélectionne que les meilleurs ; peu lui importe qu'ils soient des taupes destinées à infiltrer les guildes ou d'authentiques aventuriers. Il ne prend jamais de décision avant d'avoir convoqué les personnes qu'il choisit et d'avoir eu avec elles une petite conversation. Aussi, bien des guildiens ashragors ont déjà eu affaire à ce petit bonhomme curieux et inquisiteur.

La Quête des Origines
: Le Portail Démonique

 Parmi les légendes ashragores, certaines évoquent un portail démoniaque dont la quête serait l'un des buts du PanDémon. Ce lieu, imprégné de Loom noir, permettrait à Ashragor d'invoquer de nouvelles armées de démons, de faire venir sa femme et son fils sur Cosme et de déclencher l'apocalypse. Ce qui est sûr, c'est que le portail est très important. Depuis l'apparition du Continent, les Ashragors n'ont eu de cesse de rechercher cette porte. De nos jours, les rumeurs les plus insensées circulent à propos de ce seuil. D'aucuns prétendent même qu'il aurait été ouvert. Dans ce cas, pourquoi Ashragor ne semble pas pressé de l'activer ?

Les années de mon père

200 Élection du Pontifex Hurtag XX. 

210 Le portail démonique est " découvert " sur le Continent. 

213 Décès du Pontifex Hurtag XX, lePontfiex Variav XIII lui succède. Escarmouche avec les Gehemdals. 

216 Rébellion dans les plaines de Scyth.

Journal de Methiov

 À l'âge de quatorze ans, je quittai pour la première fois le village où j'avais passé toute mon enfance, laissant derrière moi toute ma famille, les morts comme les vivants. D'une voix intérieure, je bénissais le nom du PanDémon, le Prince des Démons, pour m'avoir permis d'échapper à la terrible existence qui aurait été la mienne, si j'avais dû rester toute ma vie au village à cultiver cette terre ingrate. Le voyage dura dix-sept jours, à travers des plaines désolées et des monts escarpés battus par le vent, croisant de loin en loin les marais mortuaires où sont enterrés les gens de ma Maison en attendant de sortir de leur long sommeil. Au terme du voyage, nous arrivâmes à la résidence de mon noble bienfaiteur. La tâche qui devait m'être confiée était simple : il s'agissait de recopier de vieux grimoires en décomposition dont beaucoup contenaient des traités de nécromancie, une science dont la connaissance est réservée au clergé. Afin que jamais je ne puisse révéler à quiconque le contenu des grimoires, mon hôte me fit couper la langue. Durant trois ans, je travaillai sans relâche, m'initiant malgré moi à l'Art Démonique, me familiarisant avec la somptueuse demeure de mon maître, avec son architecture complexe et ses dédales de couloirs. C'est pendant ces quelques années que j'eus le loisir de découvrir Toholl, où des morts animés se traînent en file indienne, ployant sous le poids de leur fardeau, où des Moines Rouges peuvent mettre fin à votre vie pour un regard trop appuyé. Toholl où réside notre Dieu, le PanDémon, Ashragor, dans sa demeure souterraine nichée sous le palais du Hiérophante. Finalement, l'aînée de mon hôte se prit d'affection pour moi ; elle me fit partager un peu de sa vie de luxe et de plaisirs. Je vécus certainement les heures les plus intenses de mon existence. Grâce aux faveurs de ma maîtresse, je pus disposer d'une esclave à ma convenance, j'eus également le loisir d'assister aux séances de torture les plus raffinées qu'il m'ait été donné de voir. À vingt ans, j'échangeai avec un prêtre le nom de mon maître et un aveu le condamnant pour sa pratique de la nécromancie contre une chance d'être parrainé dans une Académie. Accepté, j'eus tout le loisir de constater que les récits sur les étrangers qui avaient bercé mon enfance n'avaient rien d'exagéré. Ce sont des incroyants, des laïcs dont la vie désolée et sans promesse de lendemain n'est guidée par aucun péché ou vertu. Nous ne pouvons nous empêcher de les mépriser et de les plaindre. De leur côté, ils nous craignent ou nous haïssent. Je suis devenu guildien donc, mais jamais je n'oublierai celui à qui je dois la vie. Chaque jour, je sacrifie une goutte de mon sang à Ashragor, et chaque semaine un animal. Je continue à appliquer les règles saintes chaque jour de ma vie, refusant le luxe, obéissant à mes supérieurs en toutes choses, et attendant la même réaction de mes subalternes. Je ne m'enorgueillis pas de ma situation actuelle, sachant que le seul qui en soit responsable est Ashragor. Je suis heureux d'en être arrivé là, mais je ferais tout mon possible pour aller plus loin encore. Je ne doute pas d'y parvenir ; le doute est un péché. De plus, les membres de ma Maison, qu'ils soient combattants ou Démonistes, progressent vite. À la différence des autres Natifs, nous ne sommes pas embarrassés dans notre progression par la morale ou les remords.

 

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