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30 janvier 2008 3 30 /01 /janvier /2008 23:57

 

Population : 60% paysans, 25% artisans et commerçants, 15% de hauts bourgeois.
Exportation : riz, navires, vin, objets technologiques.
Importation : soieries, produits exotiques de luxe, métaux.
Personnalités notoires : le Doge - président de la république -, Il Medico - chef des Masques, police secrète -, le Petit Duc (services secrets), les membres du Conseil des Quatre.
Géographie : archipel, climat tempéré, paysage de plaines et de collines.
Habillement : recherché, dentelle, soie, voiles, couleurs vives, chapeaux, écharpes.
Artisanat et art : menuiserie, toutes les formes d'art.
 
Architecture : colonnades, sculptures omniprésentes, balcons, tourelles, bâtiments fins et gracieux.
Armes de prédilection : rapière, main gauche, crache-feu, canne d'escrime.
Type de gouvernement : république, oligarchie.
Traits physiques des Natifs : cheveux longs, yeux et teint clairs, physionomie assez fine.
Nom propre : Celia Miramene, Belini Mariolo, Aureste de lamandor, Fatrice Delaurine.
Particularité : l'imprimerie existe, les livres sont assez répandus.
Art Étrange : Art Sorcier

 Cette Maison grande et fière vit sur les îles occidentales du monde connu. Les Venn’Dys vivent en une société très organisée, dans des villes marchandes et bourgeoises et dans de vastes domaines aristocratiques. De grandes familles bourgeoises alliées à une noblesse importante dirige tout par le biais de sénats et parlements oligarchiques. Sophistiquée (d’aucuns diraient décadente), maniérée, cette noblesse aime à croire qu’elle est la seule noblesse du monde connu. Il est vrai qu’elle raffole des Beaux Arts comme la musique, la poésie, la peinture et la sculpture. Qu’elle excelle dans les arts de la diplomatie et commerce. Le reste du peuple vit à l’ombre de cette noblesse que ce soit très habiles artisans mécaniciens, les bretteurs professionnels ou bien les planteurs de riz. Il faut tout de même noter que cette Maison développe un science des techniques absolument incroyable. 

 Les Venn’Dys sont à l'origine des immenses viles navires qui peuvent transporter qu’au Continent les courageux voyageurs. Ils ont inventé les dangereux aérostats et bon nombre d’instruments de navigation. Les terribles armes à poudre comme la couleuvrine viennent aussi des îles des Venn’Dys. Avant tout, les hommes et les femmes de cette Maison affectionnent la beauté, l’esthétique, privilégient la légèreté et la transparence dans les costumes. Souvent les voiles, les capes, les tulles et les écharpes composent des vêtements plaisants à porter et admirables pour l'œil. La mode et l'apparence, tout comme la fête sous toutes ses formes ainsi que le plaisir compte énormément pour ces habitants raffinés. Cela se remarque immédiatement dans leur habitat. Leur grande villes posées sur la mer comme une perle dans l’huître invitent aux plaisirs des sens et de l’esprit. De larges maisons, richement décorées, bordent des canaux profond. Là, une foultitude de navires, gabares, pirogues, gondoles circulent et provoquent d’immenses embouteillages. Le ciel est dominé par les tours élancées des familles nobles d’ou partent les fragiles aérostats pilotés par des pilotes courageux ou inconscients!
 
 Il est forcé de constater que les Venn’Dys sont les frères de tous les vents des terres connues ou inconnues. A l’intérieur du pays, les chemins en terre ou bien pavés relient d’importantes villes-manoirs, souvent fortifiées où là encore les nobles imposent leur supériorité de sang. Enfin, il est important de noter que les pratiquants de l’Art Étrange, autrement dit les adeptes de la magie seront très mal reçus en terre venn’dyse. En effet, les Venn’Dys sont fâchés depuis longtemps avec la magie sous toutes ses formes et ont mis au ban officiellement leurs utilisateurs. Il n’empêche que chaque famille noble possède son sorcier afin s’assurer une protection efficace contre l’Étrange. Ces faiseurs de tours sont tolérés. Lorsque les dernières vagues du raz-de-marée se retirèrent, les Venn’Dys furent les premiers à se lancer à la découverte du Continent. Ils en revinrent avec des récits si extraordinaires que l’ensemble des Rivages se réveilla. Pourtant, immédiatement après les premiers retours, une terrible maladie appelée la Langueur frappa les Venn’Dys et seulement les Venn’Dys. Le malade se voit abandonner toute volonté, puis disparaître dans l’air, tel un mirage. Depuis, de nombreux Venn’Dys explorent le Continent pour essayer de trouver la cause et le remède à ce fléau.

Une personnalité évocatrice
: le Petit Duc
 
 Les légendes abondent sur ce mystérieux personnage ; il serait le chef des Hommes en Gris, un groupe occulte dont le but est de promouvoir les intérêts des Venn'dys à l'étranger. Les rumeurs font du Petit Duc le second personnage le plus important de la république - d'où son nom. Il ne recevrait ses ordres que du Doge en personne. Toujours est-il que des Hommes en Gris sont présents dans toutes les Maisons et même dans certaines contrées du Continent. Si vous êtes Vennd'ys, ne soyez pas étonné un jour de vous retrouver face à un personnage masqué vous demandant une faveur au nom de la république, chantage à l'appui. Les Hommes en Gris sont partout…

La Quête des Origines
: la Langueur

 Depuis l'apparition du Continent, une terrible " maladie ", la Langueur, frappe les Venn'dys. Les victimes perdent progressivement le contact avec la réalité, passant la plus grande partie de leur temps à dormir ou dans un état proche du somnambulisme. Puis, elles s'endorment et deviennent de plus en plus légères, jusqu'à ce qu'elles s'envolent dans les airs et disparaissent… volatilisées ! L'Astramance, oracle des Rivages, a prédit que le remède à ce fléau serait découvert sur le Continent. La recherche de ce remède est donc l'une des principales raisons qui ont poussé les membres de la Maison vers le Continent. De plus en plus de rumeurs font état de guérisons. La solution serait-elle proche ?

Les années de mon père

212 La première automobile a vapeur parcourt les rues de Mandril.

214 Premier attentat à la poudre à Mandril, le palais de justice explose.

218 Mort du Doge.

Lettre d'un guildien a une ressortissante Venn'dys, archives du Conseil des Quatre.

 Ma chère sœur, 

 Voilà un an maintenant que je suis sur le Continent, et je trouve enfin un instant pour poser ma rapière et saisir ma plume. Et que de difficultés pour cela ! Dans les villages reculés où la caravane établit ses campements, on trouve plus facilement du Loom que de l'encre. Une vie d'aventures et d'imprévus, voilà ce que je voulais… Il est vrai cependant que, parfois, je me prends à regretter les luxes et le raffinement de notre civilisation. Il est impossible de trouver des vêtements décents ici et, même si j'en avais, soies, voiles et tulles ne résisteraient pas aux saisons. En fait, je ne crois pas avoir été correctement vêtu depuis le fastueux carnaval de l'année de mon départ. Ah, le carnaval, fête magique où, sous le couvert du masque, tout devient possible… séduction et mystère se mêlent en ce moment merveilleux. Et la mer, l'eau… Depuis que je me suis aventuré à l'intérieur des Terra Incognita, je m'y sens comme étouffé. Notre Maison est un archipel ; les rivières y abondent, le bruit de l'eau berce notre vie dès notre naissance. Comme c'est étrange d'être coupé du doux bruit de l'onde courante. Quand je me souviens de la brise soufflant sur les rizières de Valine, de nos belles cités lacustres, de leurs tours élancées, de leurs sculptures de marbre, un sentiment étrange étreint mon cœur. Heureusement, je n'ai pas souvent le temps de me laisser aller à ce genre de mélancolie ; mon travail remplit mes journées et je dois dire que, là encore, l'éducation soignée que j'ai reçue dans notre beau pays fait de moi l'une des négociantes les plus efficaces de ma guilde. Les autres Maisons ne disposent pas de la subtilité nécessaire à l'élaboration de stratégies commerciales complexes. Dans ce domaine, nous leurs sommes supérieurs, mais c'est loin d'être le seul. Il faut bien dire que le degré de raffinement que nous avons atteint dans les arts, qu'ils soient picturaux, musicaux ou littéraires nous permet mieux qu'à d'autres d'évaluer le potentiel d'une œuvre ou d'un objet. Quant aux sciences et aux techniques, il n'y a jamais eu que les Venn'dys pour s'y intéresser, et nous ramassons maintenant les fruits de nos longues recherches. Il n'est pas une guilde qui n'utilise un instrument de la technologie venn'dys, que ce soit une longue-vue, des crache-feu, ou des caravillons. Notre avance en ce domaine nous donne un rôle privilégié. De toute façon, notre peuple a toujours été précurseur. Nous avons été, à travers Orion, les pionniers de la découverte du Continent ; et je ne doute pas que nous serons aussi les premiers à en découvrir le cœur, Phovéa. Le seul point où nous soyons en retard est celui des Arts Étranges. Et quand j'écris ces lignes, je t'imagine déjà en train de t'indigner à leur lecture. Et pourtant, force m'est d'avouer que la répugnance que je pouvais éprouver à l'encontre de ces pratiques est en train de disparaître. Tous les Natifs usent de sortilèges ; j'ai même rencontré quelques Vennd'ys qui pratiquaient l'Art de notre Maison, loin de notre pays, ne craignant pas les terribles châtiments que notre Maison réserve à ceux qui s'aventurent dans cette voie. Je vais t'envoyer cette lettre en espérant qu'elle t'arrivera bien. On dit que des hommes à la solde du Doge - et du Petit Duc - filtrent les courriers et ne laissent passer que ceux qui ne contiennent pas d'idées séditieuses ; qui sait, peut être suis-je allée trop loin en parlant du Loom aussi librement. Mais il faut bien vivre selon ses aspirations… Nous autres savons bien qu'il n'y a qu'une seule vie et que le néant la suit, aussi il nous faut la vivre pleinement et profiter de chacun de ses délices. Ta sœur qui t'embrasse, Diana PS : je joins à la lettre un délicieux pendentif indigène… j'espère qu'il te plaira

 

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